Un brouilleur de GPS ne bloque pas que votre GPS !

Les brouilleurs de GPS sont des appareils qui émettent des signaux radio sur la même fréquence que les satellites GPS, perturbant ainsi la réception des signaux de positionnement par les récepteurs GPS. Ces appareils sont souvent utilisés par des personnes qui veulent se soustraire à la surveillance, au contrôle de leur position (des employés qui veulent échapper au suivi de leur employeur) ou même parfois pour empêcher l’utilisation abusives de téléphones portables...

Cependant, l'utilisation des brouilleurs de GPS pose de nombreux problèmes, tant sur le plan juridique que sur le plan technique. Sur le plan juridique, les brouilleurs de GPS sont interdits dans la plupart des pays, car ils constituent une atteinte à la sécurité publique et à la souveraineté nationale. En effet, les brouilleurs de GPS peuvent affecter non seulement les utilisateurs légitimes de GPS, mais aussi les services d'urgence, les transports aériens, maritimes et ferroviaires, les réseaux électriques, les télécommunications, ou encore la défense nationale. Les personnes qui utilisent ou vendent des brouilleurs de GPS s'exposent donc à des sanctions pénales et administratives.

Sur le plan technique, les brouilleurs de GPS sont également source de dysfonctionnements et de risques. Ils ne sont ni sélectifs (et affectent souvent une zone beaucoup plus étendue que prévue) ni efficace à 100%. Ils peuvent interférer avec d'autres systèmes de navigation par satellite, rendant la position imprécise voir même erronée. Cela peut entraîner des conséquences graves pour la sécurité ou la performance des utilisateurs.

Les brouilleurs de GPS sont donc des appareils illégaux et dangereux, qui nuisent à l'ensemble des utilisateurs du système GPS et à la société en général. Mais que dit la loi française ?

Elle interdit purement et simplement les brouilleurs radioélectriques : importation, publicité, cession à titre gratuit ou onéreux, mise en circulation, installation, détention et utilisation (article L.33-3-1 du Code des Postes et communications électroniques). Les agents de l’ANFR (agence nationale des fréquences), habilités et assermentés, peuvent rechercher, constater ces infractions et dresser un procès-verbal.



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